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Créer son entreprise

Entrepreneur #LEADER

Un Dispositif d’appui régional à la création et à la reprise d’entreprise

La Région Île-de-France met en place le parcours « Entrepreneur #LEADER » pour accompagner plus efficacement les créateurs et les repreneurs d’entreprises. La CRMA IDF est un des principaux acteurs économiques franciliens participant à ce dispositif, plus particulièrement pour les entreprises artisanales.

Avec « Entrepreneur #LEADER », les entrepreneurs franciliens sont davantage accompagnés dans la durée : en amont de la création d’entreprise, lors du premier financement et jusqu’aux 3 premières années de l’entreprise.

Un atelier d’une demi-journée présentant les étapes clés d’une création d’entreprise réussie et les modalités de fonctionnement de ce nouveau dispositif est proposé à l’ensemble des franciliens porteurs d’un projet de création d’entreprise, préalablement au parcours d’accompagnement. Cet atelier est animé une fois par mois et par bassin d’emplois, et est gratuit. 

Ce parcours, financé par la Région Île-de-France et le Fonds Social Européen, est réalisé par des professionnels de l’accompagnement et se compose :

  • d’une 1ère phase d’aide au montage du projet avec un programme de conseils individuels pouvant aller jusqu’à 12h sur une durée de 7 mois maximum. Au préalable, un entretien sera effectué par un conseiller qui établira avec vous le diagnostic et l’état d’avancement de votre projet. Ce diagnostic durera 2h et sera organisé en un à deux rendez-vous. Si l’accompagnement peut être payant, ce diagnostic est gratuit.
  • d’une 2ème phase d’appui au financement du projet, d’orientation vers une structure proposant des prêts d’honneur, des garanties sur prêts bancaires et jouant le rôle d’intermédiaire auprès des réseaux bancaires
  • d’une 3ème phase d’appui au développement de l’entreprise, d’une durée de trois ans après la création ou la reprise d’entreprise. Deux à trois entretiens par an de 2 heures chacun avec un conseiller, une ligne dédiée, ainsi que la participation à au moins deux ateliers pratiques et collectifs d’une durée de 3 heures, à choisir parmi les huit thématiques suivantes : Action commerciale / Emploi & gestion RH / Management de l’entreprise / Networking / Sécurité juridique / Stratégie et croissance / Outils de pilotage / Posture managériale. De même, le premier entretien est gratuit, alors renseignez-vous.

Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Île-de-France accompagne les entreprises lors des phases 1 et 3.

Plus d'info sur : ici ou en contactant la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Seine-Saint-Denis : 

 > Contacts :

@Service Economique


Le Fonds Social Européen (FSE)

Le Fonds Social Européen (FSE) est l’un des cinq fonds structurels de la politique européenne de cohésion économique, sociale et territoriale dont les objectifs visent à réduire les écarts de développement existants entre les 274 régions de l’UE et à promouvoir une croissance durable, intelligente et inclusive dans ces territoires, conformément aux objectifs de la Stratégie Europe 2020.

Créé en 1957 par le traité de Rome, le Fonds social européen est le principal levier financier de l’Union européenne pour la promotion de l’emploi. Le FSE est géré selon des programmes cycliques de sept ans, la programmation actuelle couvrant la période 2014-2020. L’objectif premier du FSE est de soutenir la création d’emplois de meilleure qualité dans l’UE et d’améliorer les perspectives professionnelles des citoyens (jeunes, demandeurs d’emploi, inactifs, handicapés, salariés étudiants etc.), prioritairement en direction des groupes les moins qualifiées et les plus exposés au chômage et à l’exclusion. Le FSE n’est pas une agence pour l’emploi, il n’accorde pas d’aide ou d’offres d’emploi directement aux personnes individuelles mais finance des projets dans les pays de l’UE aux niveaux local, régional et national.

Plus spécifiquement en France sur 2014-2020, le FSE est doté d’une enveloppe de 6 milliards d’€, mobilisée autour de quatre objectifs thématiques : l’inclusion active et la lutte contre la pauvreté, l’éducation et la formation tout au long de la vie, l’accès à l’emploi durable et le soutien à la mobilité du travail, et plus marginalement le renforcement des capacités administratives (uniquement dans les DOM).

Comme les autres Fonds structurels, le FSE n’intervient jamais seul pour soutenir un projet, mais toujours en cofinancement d’autres financeurs publics et/ou privés (Etat, collectivités locales, chambres consulaires, entreprises, etc.). Ce principe se traduit par l’obligation, pour les porteurs de projet, de trouver au préalable des financements auprès de leurs partenaires ou sur leur trésorerie propre. Le niveau de cofinancement du FSE à un projet est variable d’une région à l’autre et dépend de sa richesse relative. Il existe trois catégories de régions :

- Les régions plus développées où la part des fonds FSE dans le cofinancement des projets peut atteindre 50% du coût total du projet ;

- Les régions en transition où le taux de cofinancement peut atteindre 60% (10 régions en France) ;

- Les régions moins développées où le taux de cofinancement peut atteindre 85% (les DOM en France).

Sur 2014-2020, la France a fait le choix d’une nouv elle architecture de gestion du FSE, qui se caractérise par une décentralisation partielle de la gestion du FSE aux Régions. Les Conseils régionaux gèrent ainsi 35 % de l’enveloppe nationale du FSE au titre, en particulier, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’orientation, et l’Etat les 65% restants, au titre principalement de la lutte contre la pauvreté, de l’accès à l’emploi et de la formation des travailleurs.
Les investissements du FSE s’inscrivent dans des Programmes Opérationnels (PO) - documents cadres composés d’un ensemble cohérents d’axe prioritaires et d’objectifs spécifiques - dans lesquels sont identifiés les types d’actions et les priorités que le FSE prévoit de cofinancer sur un territoire. En France sur 2014-2020, l’enveloppe nationale du FSE est répartie entre 33 PO :

Un PO national FSE métropolitain mis en œuvre par la DGEFP et les Direccte, qui se décompose en trois axes stratégiques:
− l’axe 1, en faveur de l’accès à l’emploi pour les demandeurs d’emploi et les inactifs, et le soutien à l’entrepreneuriat (16% de l’enveloppe du POn FSE) ;
− l’axe 2, pour l’adaptation au changement et la formation des travailleurs (notamment des seniors), des entreprises et des entrepreneurs (24% de l’enveloppe du POn FSE) ;
− l’axe 3, pour la promotion de l’inclusion active et la lutte contre la pauvreté (50% de l’enveloppe du POn FSE).

Une partie des fonds peut être gérée en direct par les Conseils départementaux dans le cadre de subventions globales dans les cas où ce derniers ont privilégié cette option.

> Site officiel du FSE